Ergonomie et Confort

En ergonomie on ne se situe pas au niveau de ce que l’œil voit mais au niveau de ce que l’opérateur regarde: Il faut donc introduire de la souplesse dans l’éclairement des postes de travail.

L’équilibre des luminances : faire la chasse aux sources d’éblouissement.


L’ergonomie et le confort d’éclairement jouent un rôle capital dans l’éclairage des bâtiments : il s’agit d’un paramètre essentiel au choix des luminaires, voir les projets et les études d’éclairage.

Les concepts principaux intervenant dans le confort sont, en fonction des tâches visuelles :

– l’éclairement moyen à maintenir,

– l’uniformité d’éclairement,

– le rendu des couleurs (voir CRI),

– l’éblouissement (voir UGR),

– les contrastes.

Toutes ces notions sont traitées de manière exhaustive dans la norme d’éclairage des lieux de travail intérieur (NF EN 12 464 -1)

La norme NF X 35-103 (Ergonomie, principes d’ergonomies visuelle applicable à l’éclairage des lieux de travail) quant à elle reprend la norme d’éclairage intérieur en prenant en compte trois spécificités :

– Opérateur âgé de plus de 45 ans : la performance visuelle s’altère avec l’âge. Aussi convient-il, en présence d’opérateurs âgés de plus de 45 ans, d’augmenter le niveau d’éclairement pour leur permettre de mieux percevoir les détails. il faut donc pouvoir moduler les éclairages: interrupteurs pouvant actionner de façon indépendante les éclairages ; variateurs de lumière au poste de travail.

– Tâche visuelle : les détails sont de petites dimensions, les contrastes de luminance de la tâche visuelle sont particulièrement faibles et la tâche est exécutée sur une longue durée

– Situation à risque : possibilité d’erreur liée à une mauvaise perception visuelle susceptible d’avoir des conséquences graves en termes d’accidentologie, de qualité du produit et de coût.

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